28 octobre 2006

Les entrepôts institutionnels africains en accès ouvert

"Open access institutional repositories", c'est de cela qu'il est question quand vous lisez ici "entrepôts institutionnels en accès ouverts". D'ailleurs ce n'est pas de définition des entrepots qu'il s'agit ici mais plutôt de leur repertoire.

OpenDOAR, The Directory of Open Access Repositories, est repertoire des entrepôts institutionnels académiques en accès ouvert dont le but est d'établir un repertoire exhaustif des entrepots institutionnels et thématiques. Le site permet de lister les entrepots par continent, pays, disciplines, types de documents, logiciels utilisés.

Cette adresse, http://www.opendoar.org/countrylist.php?cContinent=Africa, donne liste les entrepôts du continent africain est representé par six entrepôts: 5 en Afrique du Sud, 1 en Namibie.

Liens:
The Directory of Open Access Repositories=OpenDOAR: http://www.opendoar.org/index.html
Pour les revues, voir DOAJ: http://www.doaj.org/

27 octobre 2006

Vers une position commune du tiers monde sur l'accès ouvert ?

Les 2-3 novembre 2006 se tiendra à l'Indian Institute of Science, Bangalore (Indian) un séminaire sur la publication électronique et l'Open Access. Ce séminaire rassemblera des participants venant de l'Inde, de la Chine, du Brazil et de l'Afrique du Sud. Le partage d'expérience, l'exploration des pistes de collaboration et un plaidoyer en faveur l'open accès sont les principaux objectifs de la rencontre.

Sur la page d'accueil, une breve analyse du contexte rappelle que la hause des prix d'abonnement aux revues peut ralentir la production du savoir puisque la recherche dépends fortement de l'accès l'information. Une hausse qui empêche les chercheurs du Sud de suivre l'évolution scientifique.

Une des raisons d'organiser ce seminaire, peut-on lire sur la page d'accueil, est le désir de "réunir les décideurs des trois majeurs pays en voie de développement en vue d'adopter une stratégie commune. L'adoption de l'accès ouvert par ces trois géants du tiers monde constituera un soutien important au mouvement accès ouvert non seulement au sein des pays en développement mais aussi à travers le monde entier".


Sources:
http://www.ncsi.iisc.ernet.in/OAworkshop2006/

22 octobre 2006

Les universités africaines dans le classement mondial

L’Institut d’enseignement supérieur de l’Université de Shanghai Jiao Tong publie chaque année le classement des meilleurs universités dans le monde. Ce classement est réalisé selon certains critères comme : la performance en recherche ou en éducation, le nombre de prix nobel ou encore les articles publiés dans les revues de recherche Nature et Sciences, le referencement des publications dans les grandes bases de données bibliographiques.

Cinq (5) universités africaines figurent dans ce classement : quatre universités sud africaines et une université africaines. Ce sont :

La seule remarque que j'ai rapidement faite est l'absence d'université africaine francophone.

Parmi les universités classées, les Etats Unis totalise 53 universités (dont 8 parmi les top 10), le Royaume Uni 43, la France 21.

Des critères de classement comme les revues dans lesquelles les résultats de recherche sont publiés et le référencement des publications dans les bases de données majeures me rappelent de ce dilemne: nos chercheurs doivent-ils publier dans les revues du nord ou dans les revues locales ?

En choisissant de publier dans les revues du nord, ils mettent leurs travaux hors de la portée de leurs compatriotes tout en bénéficiant d'une visibilité mondiale: leurs travaux vont repertoriés dans les grandes bases de données et être cités par des scientifiques du monde entier.

En décidant de publier dans les revues locales, ils mettent leurs travaux hors du circuit scientifique mondial, alimentant ainsi ce que les sud-américains ont appelé "lost science", la science perdue.

Source:
Liens:

12 octobre 2006

Des revues pour qui ?

Plusieurs études sur la publications des revues scientifiques en Afrique mettent l'accès sur les difficultés financières, organisationnelles et du processus éditorial; la qualité des articles et la sous représentation de ces revues dans les grandes bases de données internationales. Des initiatives pour appuyer ces revues et accroitre leur visibilité au niveau international ont été entreprises et sont en cours :
- African Journals Online http://www.ajol.info/
- African Journals Partnership.

Je viens de tomber sur un avis sur le lancement d'une nouvelle revue en Cote d'Ivoire. Selon cette annonce la nouvelle revue "vient combler un vide dans la spécialité [gynécologie et obstétrique]. En effet, le Journal de la SAGO avec ses deux numéros par an n'arrive plus à couvrir les besoins des auteurs". Ce passage (re)soulève une question, peut être personnelle, à laquelle j'ai toujours cherché une reponse : "pour qui publient les auteurs africains ?".

Si les revues sont mises en place pour subvenir aux besoins des auteurs et non pas pour satisfaire un lectorat en quête d'information, alors je commence à comprendre pourquoi ces revues ne circulent pas énormement et que leurs responsables ne semblent pas être génés par la sous visibilité. Mais ne faudrait-il pas mieux partir du constat qu'il existe un public qui a besoin de se former continuellement, d'être au courant des découvertes scientifiques et de la mise au point de nouvelles technique et de nouveaux procédés ?
Liens :
Naissance d'une nouvelle revue en Côte d'Ivoire : http://www.santetropicale.com/cotedivoire/abau0604.htm