10 août 2007

Numérisation des archives du journal le Soleil.

Extrait de : Batik mai 2006; (82)
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Avec lappui de lOrganisation internationale de la Francophonie (OIF), les archives du quotidien national Le Soleil devraient être entièrement numérisées. Dun montant de 30.000 euros, ce projet devrait permette de convertir en format image puis en format texte, 250.000 pages de journaux et un million darticles sur une durée de sept mois. Lobjectif est de sauver les archives du journal qui existent depuis 1970 et sont menacées de disparition en raison de la fragilité du support papier et de permettre leur accès au public et aux journalistes. Il est également question de valoriser et de commercialiser les archives du Soleil afin de générer des ressources additionnelles pour le journal.
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Batik, le Bulletin d’Analyse sur les Technologies de l’Information et de la Communication est une lettre d’information électronique mensuelle publiée par Osiris depuis août 1999.
Liens:

12 mai 2007

Le role de la bibliothèque dans la construction d'un depot institutionnel

La mise en place des depots institutionnels (institutional repository) constitue une (r)évolution dans le travail de la bibliothèque. Une évolution favorisée par un contexte technologique favorable. Ce contexte se caractérise par :
  • la prśence de plus en plus accrue de la technologie numérique dans le travail des bibliothèques et dans la vie quotidienne,
  • la baisse du prix du matériel informatique et électronique,
  • la baisse des coûts de la bande passante
  • la puissance de calcul de plus en plus accrue.
Avec les DI (depots institutionnels) les rôles de la bibliothèque évoluent. Elle ne se contente de collecter et d'organiser les contenu, mais s'occupe désormais de la publication et de la diffusion des documents. Ces nouveaux rôles placent la bibliothèque devant de nouveaux défis qui réquierent des nouvelles compétences et expertises dans différents domaines:
  • le droit de la propriété intellectuel,
  • la conduite et la gestion des projets,
  • la suurveillance des évolutions technologies,
  • la préservation et la migration des objets numériques.
La réalisation DI est un processus de mise en place d'un ensemble de service en vue de délivrer des contenus numériques dans un environnement institutionnel (organisationnel). Quelques concepts clés sont à prendre en compte : services, organisation, contenu, acteurs.
A chacun de ces concepts sont une série de question associées questions qu'il est important de répondre avant même le démarrage du projet.
Celles qui concernent les contenus sont entre autres: quelques contenus, types de documents veut-on délivrer ? Pour quels usages ? Quels sont les détenteurs du droit d'auteurs ? Sous quels formats ? Comment ces contenus vont être conservés et migrer ?
S'agissant des auteurs, quels sont les personnes impliquées ? Quels département ?
Quel est l'environnement organisation ? Comment le DI s'intègre dans cet enviroonnement ?

27 avril 2007

Mali Médical indexé dans Medline

La revue "Mali Médical" est désormais indexé dans la base de données Medline/PubMed. Mali Médical est une revue trimestrielle publiée par la Société Médical du Mali. Bien que le titre comportent le terme "Mali", cette revue n'est pas réservée aux seuls auteurs maliens.
Etre indexé dans Medline est un évenement majeur pour une revue biomédicale. Comment Mali Médical est-il parvenu à cet accomplissement ? Les reponses sont données par le redacteur en chef dans l'éditorial du premier numero de 2007. Selon lui la revue vient de loin. En 2002, elle se portait mal, confronté aux problèmes communs à la plupart des revues africaines: difficultés financières, retard de parution, faible diffusion.
Grâce à un partenariat avec des revues américaines et un support financier d'un sponsor la revue est parvenu à des résultats non négligeables:
  • une parution plus régulière
  • une version électronique proposant l'intégralité des articles
  • deux numéros ISSN pour la verion imprimée et la version électronique
  • et enfin l'indexation dans medline.
Mali Médical est finalement dans Medline. J'ai envie de conclure en disant qu'il ne suffit pas d'y parvenir, mais il faut pouvoir y rester.

Source
Siaka Sidibé. Un partenariat fécond. Editorial. Mali Medical 2007; 22(1): En ligne http://ehp.niehs.nih.gov/malimed/2007/p_ed1.pdf.

Liens

28 octobre 2006

Les entrepôts institutionnels africains en accès ouvert

"Open access institutional repositories", c'est de cela qu'il est question quand vous lisez ici "entrepôts institutionnels en accès ouverts". D'ailleurs ce n'est pas de définition des entrepots qu'il s'agit ici mais plutôt de leur repertoire.

OpenDOAR, The Directory of Open Access Repositories, est repertoire des entrepôts institutionnels académiques en accès ouvert dont le but est d'établir un repertoire exhaustif des entrepots institutionnels et thématiques. Le site permet de lister les entrepots par continent, pays, disciplines, types de documents, logiciels utilisés.

Cette adresse, http://www.opendoar.org/countrylist.php?cContinent=Africa, donne liste les entrepôts du continent africain est representé par six entrepôts: 5 en Afrique du Sud, 1 en Namibie.

Liens:
The Directory of Open Access Repositories=OpenDOAR: http://www.opendoar.org/index.html
Pour les revues, voir DOAJ: http://www.doaj.org/

27 octobre 2006

Vers une position commune du tiers monde sur l'accès ouvert ?

Les 2-3 novembre 2006 se tiendra à l'Indian Institute of Science, Bangalore (Indian) un séminaire sur la publication électronique et l'Open Access. Ce séminaire rassemblera des participants venant de l'Inde, de la Chine, du Brazil et de l'Afrique du Sud. Le partage d'expérience, l'exploration des pistes de collaboration et un plaidoyer en faveur l'open accès sont les principaux objectifs de la rencontre.

Sur la page d'accueil, une breve analyse du contexte rappelle que la hause des prix d'abonnement aux revues peut ralentir la production du savoir puisque la recherche dépends fortement de l'accès l'information. Une hausse qui empêche les chercheurs du Sud de suivre l'évolution scientifique.

Une des raisons d'organiser ce seminaire, peut-on lire sur la page d'accueil, est le désir de "réunir les décideurs des trois majeurs pays en voie de développement en vue d'adopter une stratégie commune. L'adoption de l'accès ouvert par ces trois géants du tiers monde constituera un soutien important au mouvement accès ouvert non seulement au sein des pays en développement mais aussi à travers le monde entier".


Sources:
http://www.ncsi.iisc.ernet.in/OAworkshop2006/

22 octobre 2006

Les universités africaines dans le classement mondial

L’Institut d’enseignement supérieur de l’Université de Shanghai Jiao Tong publie chaque année le classement des meilleurs universités dans le monde. Ce classement est réalisé selon certains critères comme : la performance en recherche ou en éducation, le nombre de prix nobel ou encore les articles publiés dans les revues de recherche Nature et Sciences, le referencement des publications dans les grandes bases de données bibliographiques.

Cinq (5) universités africaines figurent dans ce classement : quatre universités sud africaines et une université africaines. Ce sont :

La seule remarque que j'ai rapidement faite est l'absence d'université africaine francophone.

Parmi les universités classées, les Etats Unis totalise 53 universités (dont 8 parmi les top 10), le Royaume Uni 43, la France 21.

Des critères de classement comme les revues dans lesquelles les résultats de recherche sont publiés et le référencement des publications dans les bases de données majeures me rappelent de ce dilemne: nos chercheurs doivent-ils publier dans les revues du nord ou dans les revues locales ?

En choisissant de publier dans les revues du nord, ils mettent leurs travaux hors de la portée de leurs compatriotes tout en bénéficiant d'une visibilité mondiale: leurs travaux vont repertoriés dans les grandes bases de données et être cités par des scientifiques du monde entier.

En décidant de publier dans les revues locales, ils mettent leurs travaux hors du circuit scientifique mondial, alimentant ainsi ce que les sud-américains ont appelé "lost science", la science perdue.

Source:
Liens:

12 octobre 2006

Des revues pour qui ?

Plusieurs études sur la publications des revues scientifiques en Afrique mettent l'accès sur les difficultés financières, organisationnelles et du processus éditorial; la qualité des articles et la sous représentation de ces revues dans les grandes bases de données internationales. Des initiatives pour appuyer ces revues et accroitre leur visibilité au niveau international ont été entreprises et sont en cours :
- African Journals Online http://www.ajol.info/
- African Journals Partnership.

Je viens de tomber sur un avis sur le lancement d'une nouvelle revue en Cote d'Ivoire. Selon cette annonce la nouvelle revue "vient combler un vide dans la spécialité [gynécologie et obstétrique]. En effet, le Journal de la SAGO avec ses deux numéros par an n'arrive plus à couvrir les besoins des auteurs". Ce passage (re)soulève une question, peut être personnelle, à laquelle j'ai toujours cherché une reponse : "pour qui publient les auteurs africains ?".

Si les revues sont mises en place pour subvenir aux besoins des auteurs et non pas pour satisfaire un lectorat en quête d'information, alors je commence à comprendre pourquoi ces revues ne circulent pas énormement et que leurs responsables ne semblent pas être génés par la sous visibilité. Mais ne faudrait-il pas mieux partir du constat qu'il existe un public qui a besoin de se former continuellement, d'être au courant des découvertes scientifiques et de la mise au point de nouvelles technique et de nouveaux procédés ?
Liens :
Naissance d'une nouvelle revue en Côte d'Ivoire : http://www.santetropicale.com/cotedivoire/abau0604.htm